Recours aux cultures vivrières, panacée à la crise cacaoyère dans la sous-préfecture d’Oumé (Centre-Ouest, Côte d’Ivoire)

L’économie de plantation, dominée par la cacaoculture, a toujours joué un rôle important dans le développement de la sous-préfecture d’Oumé. Pourtant, depuis quelques années cette culture connait une mauvaise conjoncture. Cette étude vise à montrer l’impact socio-économique des cultures vivrières dans la crise cacaoyère dans la sous-préfecture d’Oumé.

Notre étude a été menée sur cinq villages choisis selon la méthode de choix raisonnée. Les enquêtés au nombre de 332 ont été retenus à partir de la méthode de quotas sur une population obtenue à partir du RGPH, 2014.
Les résultats montrent que la cacaoculture est en déclin dans la sous-préfecture d’Oumé à cause du vieillissement des vergers de cacaoyers, de l’expansion constante des maladies de cacaoyers auxquelles s’ajoutent, l’instabilité du prix d’achat de la production. Par conséquent, les paysans se tournent vers la pratique de certaines cultures vivrières en vue d’accroitre leurs revenus.