Labo VST

Laboratoire

Ville, Société; Territoire

Titre de l'article

Conséquences des manifestations de poussière à Sam Notaire dans l’agglomération de Dakar (Sénégal)

Auteur.e(s)

Cheikh DIOP et Maguette NDIAYE

Résumé

Chaque année, durant la saison sèche, des manifestations de poussière sont observées sur l’Afrique de l’Ouest et à Dakar en particulier. Elles ont des répercussions sur le quotidien des populations. Pour comprendre les désagréments et les problèmes sanitaires que les particules de poussière causent sur les citadins, nous avons mené une enquête lors de manifestations de nuages de poussière sur la capitale sénégalaise (Dakar). Les ménages interrogés résident dans un arrondissement de la banlieue dakaroise (Sam Notaire). L’ampleur de la poussière en mars et avril, associée à l’harmattan, a été telle que le quotidien des résidents est affecté. Ainsi, ils se sont plaints de toux ou de troubles respiratoires. Les adultes dépensent en majorité entre 1000 et 5000 FCFA pour prendre en charge une affection due à la poussière, alors que pour les enfants le coût est en général de 5000 à 10000 FCFA. Même si les populations sont conscientes des effets néfastes des particules de poussière sur la santé, elles ne trouvent pas de solutions satisfaisantes. En effet, des efforts dans la sensibilisation restent nécessaires pour une prévention plus efficace des troubles respiratoires enregistrés durant la saison d’harmattan.

Abstract

Every year, during the dry season, dust outbreaks are experienced in West Africa and in Dakar in particular. They have repercussions on the daily lives of residents. In order to understand the inconvenience and health problems that dust particles cause to city dwellers, we conducted a survey during dust cloud episodes in the Senegalese capital city (Dakar). The respondents live in an arrondissement of the suburbs of Dakar (Sam Notaire). The magnitude of the dust in March and April, associated with the harmattan, was such that the daily lives of residents were affected. For example, they complained of coughing or respiratory problems. The majority of adults spend between FCFA 1000 and 5000 to treat a dust-related illness, while for children the cost is generally FCFA 5000 to 10000. Even if the residents are aware of the harmful effects of dust particles on their health, they do not find satisfactory solutions. Indeed, efforts in awareness raising are still necessary for a more effective prevention of respiratory disorders recorded during the harmattan season.